L’Institut médico-éducatif de #Moussaron (Gers) au coeur en 2013 d’une vive controverse, attaque en #diffamation la #lanceusedalerte, ex salariée, qui avait révélé des actes de #maltraitance. L’association « Handi’gnez-vous » qu’elle préside appelle à un rassemblement de soutien
Pour avoir dénoncé la maltraitance sur des résidents handicapés à l’Institut médico-éducatif (IME) de Moussaron (Gers), #CélineBoussié est convoquée ce lundi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Toulouse accusée de diffamation par son ex-employeur.
Alors salariée de l’IME en 2013, elle avait joué le rôle de « lanceuse d’alerte »dans les médias pour y dénoncer des pratiques d’un autre âge envers les #handicapés les plus #vulnérables. L’affaire avait fait grand bruit. Même l’Agenre Régionale de Santé (ARS) avait dénoncé en octobre 2013 une situation de « maltraitance institutionnelle » alors que cinq plaintes étaient déposées par les familles des résidents (dont 4 ont depuis été classées sans suite) après notamment la diffusion d’un documentaire de M6 tourné en caméra caché et montrant des images insoutenables de #mauvaistraitements.
Pour avoir préféré dire tout haut ce que de nombreux professionnels constatent tout bas, la vie de Céline Boussié a basculé. Licenciée, elle est devenue présidente de l’association « #Handi’Gnez-vous « , qui milite pour la bientraitance dans les établissements médico-sociaux. Les propos qu’elles continue à tenir dans les médias ne sont pas du goût de la nouvelle direction de l’IME de Moussaron qui a engagé contre elle une plainte pour diffamation qui a valu à Céline Boussié une mise en examen.
Céline Boussié a reçu de nombreux appuis, parmi lesquels celui d’#AntoineDeltour, le lanceur d’alerte des #LuxLeaks.
« Amis lanceurs d’alerte, serrons-nous les coudes! »,
a notamment proposé sur les réseaux sociaux celui qui est de son côté poursuivi pour avoir révélé un système d’optimisation fiscale à grande échelle.
« Handi’gnez-vous » appelle pour sa part à un rassemblement de soutien à sa présidente ce lundi à 13 heures devant le Palais de Justice de Toulouse. Des représentants de milieux associatifs, syndicaux et politiques ont fait savoir qu’il seraient présents.