Marius Kohl, préposé de l’ACD (administration des contribution directes) à Luxembourg a approuvé des centaines de rulings accordées aux multinationales, accords révélés par #AntoineDeltour et #RaphaëlHalet dans le cadre du scandale LuxLeaks. Cela ne l’empêchait pas d’être impliqué dans la gestion d’une dizaine de sociétés privées, bien que cela ne soit pas autorisé par son statut d’agent public. Il n’a apparement jamais été inquiété et s’est fait porter pâle aux audiences du procès LuxLeaks.
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#MariusKohl était le préposé de l’administration des Contributions directes (#ACD ) qui a approuvé les centaines de #rulings accordés à des #multinationales révélés par le scandale #LuxLeaks. L’agent stakhanoviste trouvait aussi le temps de s’impliquer dans la gestion de dix sociétés privées. Et témoigner devant un tribunal ne lui a pas toujours donné des boutons.
« #Corruption » : le mot est lâché dès les premières minutes du procès qui s’ouvre devant la 18e chambre du tribunal correctionnel de Luxembourg, ce 24 novembre 2009. Deux prévenus sont sur le banc des accusés : Paul, fonctionnaire du fisc luxembourgeois, et José, homme d’affaires français. Il se murmure que c’est le «procès du siècle», celui qui fait trembler l’administration des Contributions directes (ACD) toute entière. Il se raconte que le fonctionnaire a tout déballé à sa hiérarchie.
Trois ans plus tôt, en 2006, Paul avait en effet écrit une lettre à son directeur qui l’y avait encouragé. C’était du fond d’une cellule. Paul balance alors les noms de sept de ses camarades de travail, tous corrompus, selon lui. De quoi faire vaciller tout un système, menacent les avocats au cours du procès. Ce sont au moins dix fonctionnaires du fisc qui devraient être dans le box des accusés, s’insurgent-ils après avoir donné lecture publique de la lettre. Le parquet concède qu’une seconde enquête est ouverte.
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publié le 15 mars 2017