Alors que la responsabilité de la direction de l’HEGP a clairement été démontrée dans le suicide du Pr Jean-Louis Mégnien, cardiologue à l’HEGP, que le harcèlement moral qu’il a subi a été établi comme cause de son suicide par défenestration (voir le rapport de l’Igas), la directrice de l’établissement – Anne Costa – vient de recevoir le « soutien indéfectible » de Martin Hirsh …
ARTICLE :
Jusqu’où iront les provocations ? #MartinHirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a, lundi 13 février, annoncé le départ d’Anne Costa de la direction de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (#HEGP ). Un départ attendu, sinon plus que souhaité, dans les suites du #suicide par défenestration, au sein de cet établissement, du Pr #JeanLouisMégnien en décembre 2015. Mais cette annonce a aussi vu le directeur général apporter une nouvelle fois son « soutien indéfectible » (Le Quotidien du Médecin) à Mme #Costa et ce en dépit (ou à cause) des reproches qui lui sont faits et des accusations dont elle fait l’objet. Comment comprendre, décrypter, justifier ?
C’est à l’occasion de l’inauguration de l’hôpital de jour de cancérologie de l#’HEGP que Martin Hirsch a consacré un long moment de son discours à défendre la directrice générale des hôpitaux universitaires Paris Ouest (dont fait partie l’HEGP). Cette dernière est la cible directe de critiques depuis la parution (partielle) du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (#IGAS ) demandé après le suicide du cardiologue de l’HEGP. Sans la nommer directement (dans la synthèse de cinq pages rendue publique du rapport), les experts de l’IGAS ont en effet pointé des « manquements » dans la conduite du traitement du conflit entre le Pr Mégnien et certains de ses confrères. Par ailleurs, si l’on en croit Le Figaro un autre rapport de l’inspection du travail concluant à un « homicide involontaire » mettrait directement en cause la directrice dans le décès du médecin.
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publié le 14 février 2017