L’UBS se retourne en vain contre sa lanceuse d’alerte

Jeudi 2 février, Stéphanie Gibaud et son éditeur étaient poursuivis en diffamation par la banque suisse UBS. David Koubbi, avocat de Stéphanie Gibaud, a demandé un « sursis à statuer », le temps que la justice se prononce sur le fond avant de traiter l’accessoire. UBS est en effet mise en examen pour blanchiment aggravé de fraude fiscale. Le procès est reporté au 9 mars.

ARTICLE :

La banque suisse, poursuivie en France pour #blanchiment aggravé de #fraudefiscale, a porté plainte en #diffamation contre une ancienne salariée, #StéphanieGibaud. Procès finalement reporté hier, et contre-procès instruit par Nicolas Dupont-Aignan.

Le monde à l’envers. Stéphanie Gibaud, ancienne salariée d’#UBS , était poursuivie jeudi après-midi en diffamation par son ex-employeur. Lequel est mis en examen, en tant que personne morale, pour fraude fiscale généralisée. La #banquesuisse, leader mondial de la gestion de fortune, risque à ce titre une amende de 5 milliards d’euros et s’est vu infliger à titre provisoire une caution d’1 milliard. Profitant de la lenteur de la justice pénale française, elle a contre-attaqué, devant un tribunal parisien et pour un motif subalterne, contre son ancienne salariée qui tente depuis de se réfugier sous le statut de «#lanceusedalerte ».

L’avocat de Stéphanie Gibaud, David Koubbi (qui est aussi celui de Jérôme Kerviel), a demandé avec succès un sursis à statuer, le temps que la justice française daigne se prononcer au fond, avant de statuer sur l’accessoire. Ça traîne en longueur : en juin, le parquet rédigeait un sévère réquisitoire de renvoi en correctionnelle d’UBS AG, la maison mère suisse, et de sa filiale française, UBS SA.

 

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publié le 2 février 2017

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