UBS retrouve en justice Stéphanie Gibaud, l’ex-cadre qui « en savait trop »

Demain 2 février, Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte dans l’affaire UBS, et son éditeur « Le Cherche Midi », seront au tribunal correctionnel de Paris à 13h30 pour de défendre de l’accusation en diffamation déposée par son ex-employeur. La banque dénonce de nombreuses déclarations mensongères alors que l’ex-numéro 2 d’UBS France Patrick de Fayet a plaidé coupable il y a quelques mois sur les pratiques d’évasion fiscale.

ARTICLE :

Paris – Elle dit qu’elle en « savait trop »: #StéphanieGibaud se défend jeudi face à son ex-employeur, #UBS France, qui l’accuse de « #diffamation  » pour un livre décrivant des pratiques d’#évasionfiscale de la banque.

UBS France a relevé une vingtaine de passages selon elle diffamatoires dans le livre « La femme qui en savait vraiment trop« , paru en 2014 aux #éditionsLeChercheMidi.

La banque a porté plainte contre l’auteur, qui a travaillé pendant une dizaine d’années pour elle, mais aussi contre l’éditeur.

Dans une déclaration à l’AFP, UBS France dit vouloir « défendre et protéger ses salariés« , ainsi que sa « réputation« , contre des « accusations sans preuve ni articulation de faits précis« .

La banque dénonce les « nombreuses déclarations mensongères, les incohérences et contradictions contenues dans (le) livre« .

L’affaire doit être jugée jeudi à partir de 13h30 devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, spécialisée dans ce que l’on appelle les « délits de presse« , très souvent des affaires de diffamation et d’injure.
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publié le 1er février 2017

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