Luxleaks : Les cancres

Le statut de lanceur d’alerte est l’objet de toutes les attentions au procès en appel des LuxLeaks et tente d’être fragilisé par l’avocat général et l’avocat de PwC. Si ce statut, concédé en première instance à Antoine Deltour et Raphaël Halet, leur était reconnu à nouveau, tout jugement en dehors d’un acquittement serait totalement absurde.

 

ARTICLE :

Faire condamner à tout prix Antoine Deltour et Raphaël Halet, c’est l’objectif de l’avocat général comme de la partie civile dans le procès en appel « Luxleaks ». Tandis qu’on élude la question de la légalité des rulings, le statut de lanceur d’alerte est péniblement disséqué.

Lundi et mercredi passé ont eu lieu les deux audiences suivantes du procès en appel #Luxleaks. Pendant les deux sessions de ce procès hautement surveillé – selon diverses sources, le service de renseignement (Srel) était présent dans et devant la salle à chaque fois – le statut de #lanceurdalerte était au centre des attentions. Tandis que le jugement – contradictoire – en première instance concédait ce statut à #AntoineDeltour et #RaphaëlHalet, l’avocat général John Petry et l’avocat de #PriceWaterhouseCoopers (PWC) Hervé Hansen ont essayé de fragiliser les accusés sur ce point crucial cette fois. Une fois reconnus comme lanceurs d’alerte, tout jugement autre qu’un acquittement pur et dur serait un contre-sens.

Premier point d’orgue lundi passé : le réquisitoire de l’avocat général John Petry, après une dernière audition du journaliste #ÉdouardPerrin qui a, en somme, répété son témoignage de première instance en donnant quelques explications de plus sur le procédé de la « boîte morte ». En effet, la Cour d’appel avait qualifié ce mode de communication de « conspiratif ». Selon Perrin, il s’agirait là d’une méthode reconnue de protection des sources, courante dans le monde du journalisme d’investigation.

 

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publié le 22 décembre 2016

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