Après le feu vert des Belges, l’Union européenne et le Canada ont signé l’accord de libre-échange.
Finalement, le #Ceta a bien eu lieu. Le #Canada et l’#Unioneuropéenne ont signé dimanche 30 octobre l’Accord économique et commercial global (Ceta, selon son acronyme anglais) après une série de votes des Parlements régionaux belges mettant fin à l’opposition qui menaçait de faire tomber l’accord.
Peu après le dernier vote régional belge, le président du Conseil européen Donald Tusk a téléphoné au Premier ministre canadien Justin Trudeau pour l’inviter à la cérémonie de signature, prévue dimanche midi à Bruxelles.
Un accord amendé
La signature du Ceta, qui pourrait selon ses défenseurs augmenter de 20% le commerce entre le Canada et l’Union européenne, semblait menacée par l’opposition de dernière minute du Parlement wallon. La totalité des 28 gouvernements de l’UE soutiennent le Ceta, mais la Belgique ne pouvait jusqu’alors donner formellement son accord en l’absence du soutien des diverses entités qui la composent.
Le ministre-président de Wallonie, le socialiste Paul Magnette, devenu un héros en Europe, a déclaré vendredi que les négociations entre Belges avaient débouché sur un accord qu’il pouvait approuver. « Le Ceta amendé et corrigé est davantage que le seul ancien Ceta. Il offre plus de garanties et c’est ce que je défendrai », a déclaré #PaulMagnette pendant le débat qui a précédé le vote.
L’accord doit maintenant être ratifiés par les Parlements nationaux
L’accord pourrait entrer en vigueur dès l’année prochaine après un vote au Parlement européen. Les réductions des droits de douane qu’il contient pourront s’appliquer avant sa #ratification par les #Parlementsnationaux et régionaux. Avant cet étape, il devra cependant être ratifié par les Parlements nationaux.
Les opposants sur leurs gardes
Les opposants au TAFTA et au Ceta craignent qu’ils ne renforcent les multinationales et ne tirent vers le bas les normes en matière d’alimentation, d’environnement ou de contrat de travail. Le différend belge sur le Ceta reflète en outre la division dans le pays entre un nord néerlandophone riche et un sud francophone mis en difficulté par le déclin de ses activités dans la sidérurgie et le charbon.
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source Reuteurs. Publiée 29 octobre 2016