Le site internet spécialisé dans la divulgation de documents secrets célèbre une décennie d’existence malgré les critiques et attaques régulières. Son fondateur a promis de publier toutes les semaines jusqu’au 8 novembre des documents qui pourraient bousculer le scrutin.
Affublé d’un simple tshirt noir où était inscrit le mot « Vérité », #JulianAssange a entretenu le suspense pendant 20 minutes. Aujourd’hui 4 octobre, sa conférence de presse – suivie en direct sur youtube par plus de 60.000 personnes – devait servir à diffuser de nouvelles #révélations sur #HillaryClinton, entre autres.
Finalement, rien de très précis n’a été dit si ce n’est que « toutes les semaines » jusqu’au 8 novembre, #Wikileaks publiera des documents liés aux #électionsaméricaines. De quoi bousculer le scrutin.
#Assange: Regarding upcoming publications… We hope to be publishing every week for the next 10 weeks. #wikileaks10
— WikiLeaks (@wikileaks) 4 octobre 2016
Aussi « ce que Wikileaks va publier d’ici la fin de l’année affecte trois organisations puissantes dans 3 états différents », s’est félicité le fondateur de la plateforme qui fête ses dix ans aujourd’hui.
En effet, le 4 octobre 2006, le nom de domaine « wikileaks.org » est enregistré. Dix ans après, la notoriété de cette plateforme n’est plus à faire. Fustigé par certains, adulé par d’autres, le site internet a divulgué des millions de documents secrets .
Par exemple, les vingt mille e-mails du parti démocrate, dévoilant – la veille de l’ouverture de la convention démocrate – une connivence entre ses responsables et Hillary Clinton pendant la campagne des primaires.
Soupçonné de servir la Russie
Lundi dernier, Hillary Clinton a de nouveau été la cible du site internet de révélations, qui l’accuse de rien moins que d’avoir voulu tuer Julian Assange. « Ne peut-on pas le tuer grâce à un drone ? » aurait-elle lancé pendant une réunion alors qu’elle était secrétaire d’Etat.
« Nous n’allons pas commencer à faire de l’autocensure simplement parce qu’il y a des élections aux Etats-Unis », a rétorqué l’intéressé dans l’hebdomadaire allemand publié ce week-end, en affirmant avoir aussi publié des documents critiques à l’égard de #VladimirPoutine.
« Nous croyons à ce que nous faisons »
Malgré la virulence de ces #critiques, le fondateur de Wikileaks a promis de poursuivre son travail. « Les attaques contre nous nous rendent encore plus durs », a t-il martelé depuis son repaire, l’ambassade d’Équateur à #Londres.
Reclus depuis 2012 dans l’établissement, il refuse d’en sortir pour éviter son extradition en Suède . « Nous croyons à ce que nous faisons », a t-il ajouté dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel.
Ce mardi, l’ex-hacker doit s’exprimer par vidéoconférence lors d’une conférence de presse à Berlin vers 10h.
Les grandes révélations de Wikileaks – Top 10.